Humanité, Robotique et Intelligence Artificielle: des défis pour demain

Bon, aujour­d’hui je vais rebondir sur une infor­ma­tion que je viens de lire pour traiter d’un sujet haute­ment trans­ver­sal, celui de l’avenir de nos sociétés mod­ernes face l’avènement de la robo­t­ique et de l’intel­li­gence arti­fi­cielle. Tout ce que je lis à ce sujet depuis un an est rel­a­tive­ment pes­simiste, voir proche du cat­a­strophisme… Et je me sens impliqué, tra­vail­lant dans et avec les out­ils de l’appren­tis­sage automa­tique (Machine Learn­ing). Et même si j’aime me qual­i­fi­er de “codeur”, je n’en reste pas moins pro­fondé­ment ancré dans l’hu­man­ité, elle-même encadrée par la société, ses lois, ses mœurs… Je vais donc vous par­ler de tout ça, de ma vision de l’avenir, de l’ur­gence de pren­dre de bonnes déci­sions aujour­d’hui, des déci­sions éclairées et non pas dic­tées par la peur, voire le ressentiment.

Je lisais ce matin un arti­cle sur Elon Musk qui a déclaré que d’i­ci 2030, l’in­tel­li­gence Arti­fi­cielle dépassera l’homme dans tous les domaines. C’est une croy­ance (et non un souhait) que je partage égale­ment — peu importe la date finale­ment, mais pas dans 50 ans non plus. D’ailleurs, le New Sci­en­tist avait enquêté auprès de 350 chercheurs en Intel­li­gence Arti­fi­cielle et ces derniers esti­maient qu’il y a 1 chance sur 2 que cela soit le cas d’i­ci 2060. Elon est juste un peu plus opti­miste… ou pes­simiste selon certains.

Aujour­d’hui, on a ten­dance à oppos­er robo­t­ique — et plus récem­ment Intel­li­gence Arti­fi­cielle — à l’homme – prin­ci­pale­ment sur le plan du marché du tra­vail, et avec une vision assez apoc­a­lyp­tique, prob­a­ble­ment ali­men­tée par le Skynet de Ter­mi­na­tor.

C’est vrai­ment dom­mage. Je ne dis pas que les pires sce­narii ne peu­vent pas se pro­duire, bien sûr que le risque existe ! Mais ce n’est pas en s’en­fonçant la tête dans le sol ou en proférant les écrits de St Jean que nous allons con­tr­er le défi qui se pro­file. Et c’est bien dom­mage d’op­pos­er l’hu­main à la machine sys­té­ma­tique­ment, plutôt que d’avoir une vision plus “Assisté par Ordi­na­teur” – c’é­tait l’ex­pres­sion d’une époque révolue où on par­lait de PAO, de CAO

C’est prob­a­ble­ment une con­ti­nu­ité de notre actuelle vision “con­cur­ren­tielle” plutôt que “col­lab­o­ra­tive”. Nous sommes tou­jours dans l’af­fron­te­ment, dans lequel il faut être meilleur que son voisin pour que sa famille sur­vive. C’est ça, la société, que nous voulons pour demain ? Ce que je veux dire, c’est que la robo­t­ique et l’IA peu­vent être au ser­vice des hommes, et pas seule­ment au ser­vice des multi­na­tionales. D’ailleurs, vous avez l’eau courante chez vous? Que faites-vous de l’emploi de rêve per­du de  por­teur d’eau? ce n’est qu’un exem­ple de ce que l’on con­sid­ère nor­mal, quine l’é­tait pas il y a seule­ment 100 ans.

Aujour­d’hui, les indus­tries se minia­turisent, notam­ment grâce à l’im­pres­sion 3D et aux machines de type CNC. Cela sig­ni­fie que de petites sociétés peu­vent con­cur­rencer des plus gross­es. Si les sec­on­des peu­vent pro­duire plus d’u­nités à bas coût, les pre­mières ont moins de frais de struc­ture. Alors les multi­na­tionales ont trou­vé une parade: l’é­tat et ses tax­es !  (on par­le aus­si de la mort et des tax­es, c’est assez appro­prié ces temps-ci). L’arme suprême est la taxe sociale sur la robo­t­i­sa­tion, c’est à dire, faire pay­er des tax­es patronales comme si les robots étaient des salariés. A qui cela va vrai­ment prof­iter? A eux… à ces sociétés qui obti­en­nent tou­jours plus de sub­ven­tions et qui défis­calisent telle­ment qu’elles finis­sent par récupér­er de la main droite ce qu’elles don­nent de la gauche. On demande tou­jours aux petites sociétés d’être flex­i­bles et per­for­mantes pour, ain­si, avoir une place dans une société soumise à la libre con­cur­rence. Mais en réal­ité les dés sont pipés. Les PME payent beau­coup plus d’impôts que ces multi­na­tionales apa­trides, et même si elles restaient entière­ment en France, elles négo­cient leurs impôts et charges et en obti­en­nent de bons allège­ments ou sub­ven­tions pour com­penser.  Elle est où la jus­tice sociale là dedans  ? On a fait tomber tomber plein de petites sociétés avec les pana­ma papers… et com­bi­en de gross­es avec Clearstream ? Aucune. Même les ban­ques s’en sont tirées, même les réseaux mafieux under­ground… On a changé la mar­que du pro­duit, et on con­tin­ue comme si de rien était.

Bref, cette taxe sur la robo­t­ique, c’est un moyen de tuer la petite entre­prise, la toute nou­velle indus­trie à venir. La taxe n’est pas une solu­tion à un marché du tra­vail en berne. La taxe n’est pas la solu­tion à chaque prob­lème ! Il faut ouvrir les yeux: cela ne sera peut-être pas dans 15 ans… mais à terme, tous les corps de métiers sont visés. On par­le aujour­d’hui des trans­porteurs, des avo­cats, des chirurgiens… entre autres ! Cela prou­ve que ce n’est pas unique­ment le tra­vail manuel qui est visé, mais tout type de tra­vail. Sur ce blog, nous avons même par­lé des développeurs infor­ma­tiques ! Per­son­ne n’est à l’abri et c’est une réal­ité. Plutôt que de vouloir frein­er ou lut­ter con­tre ce qui va arriv­er, il vaudrait mieux saisir le bon coté des choses et penser la société de demain pour ne pas devenir esclave d’une tech­nolo­gie – car c’est qua­si­ment le cas déjà !

Dans nos sociétés occi­den­tales qui ont don­né le “LA” à toutes les autres émer­gentes, on vit mal, on est stressé, il faut pro­duire plus, être en con­cur­rence avec son col­lègue, tra­vailler avec lui au sein d’une équipe en con­cur­rence d’un autre team, etc. Il faut jon­gler men­tale­ment, quelques fois physique­ment… on est sub­mergé par l’in­for­ma­tion au point où notre cor­tex cérébral frise l’apoplex­ie… les burn-outs sont légions… on suf­foque, on cours après, on cours sou­vent der­rière… notre san­té en pâti. On se soulage à coup d’an­ti­dé­presseurs, d’al­cool et d’autres drogues, ou on va faire la fête en fin de semaine… pour oubli­er à quel point notre vie est insipi­de, épuisante, inutile. On espère juste qu’on va arriv­er à finir la semaine, même sur les rotules sans qu’une cat­a­stro­phe arrive. Nous avons le secret espoir qu’à la prochaine com­pres­sion du per­son­nel, ce soit Myr­i­am avec qui on dis­cute à la machine à café, ou Karim qui s’ab­sente toutes les 2 heures pour prier dans plac­ard à bal­ai, qui sera jeté comme la dernière merde… Et pas nous, pas ce mois-ci… pas cette année. Et puis un jour, ce sera notre tour — ou celui de nos enfants. S’ils arrivent à trou­ver un poste après avoir passé 5 ans comme sta­giaire avec un équiv­a­lent de RSA

Moi je dis STOP ! Vous savez que j’ai changé de vie pour éviter ça et je suis heureux de ce choix, mais ce n’est pas le sujet. Je ne me bats pas pour moi, j’ai la chance d’avoir assez de con­nais­sances et de com­pé­tences pour retomber très facile­ment sur mes pieds en cas de prob­lème. Et je n’ai pas d’en­fant — ce sont donc ceux des autres qui me préoc­cu­pent. Quelques fois, je me dis que je suis bien bête, je devrais faire comme cette minorité, marcher sur les autres, m’al­li­er, trahir, promet­tre, men­tir… mais sur­veiller de près mon compte ban­caire, seul indi­catif de ma réus­site sociale et de mon bon­heur à venir. Oui, mais ce n’est pas ma nature, et je ne suis pas assez abru­ti par le sys­tème pour penser qu’un compte en banque fait le bon­heur, et que vivre au milieu de la pau­vreté (finan­cière, men­tale, sociale) est une jouis­sance de l’âme. Mais ces­sons de par­ler de moi, même si ça tourne tou­jours un peu autour.

Les robots et l’In­tel­li­gence Arti­fi­cielle que nous con­cevons aujour­d’hui sont dépourvus de ce que nous nom­mons “la con­science” (tout comme nos class­es dirigeantes). Cela sig­ni­fie qu’ils n’éprou­vent ni souf­france, ni plaisir, ni envie, ni jalousie, ni plan de car­rière… ni “peur” de l’être humain. Nous ne sommes pas à l’abri d’un pro­gramme écrit par l’homme qui “décide” mécanique­ment qu’il faut sup­primer les 4/5 de l’hu­man­ité pour péren­nis­er l’hu­man­ité. Déci­sion prob­a­ble­ment éclairée vu l’é­tat des ressources de notre planète et de notre mode de vie, mais bru­tale et dépourvue d’hu­man­ité. Mais ce pro­gramme n’au­ra que le pou­voir que nous lui don­nons. Aujour­d’hui, on a don­né à des chefs d’é­tat comme Trump et ses homo­logues (Clin­ton n’au­rait pas été un meilleur choix à mon avis) de déclencher une guerre ther­mo-nucléaire glob­ale, selon l’ap­pel­la­tion du film Wargames avec Matthiew Brod­er­ick, qui a mar­qué notre enfance (pour les anciens comme moi). Pas évi­dent que ce soit un meilleur choix que l’IA… Je ne sais pas, d’ailleurs, quel serait le meilleur choix, prob­a­ble­ment de réus­sir à s’en­ten­dre pour ban­nir de notre planète toutes les armes de destruc­tion mas­sive, mais c’est un autre débat. Le choix démoc­ra­tique, même s’il s’agis­sait d’une démoc­ra­tie directe, c’est à dire une poli­tique menée par des citoyens et non des représen­tants du peu­ple, est biaisé par l’ab­sence de con­science poli­tique (voulue par le sys­tème édu­catif) et par la manip­u­la­tion médi­a­tique omniprésente. Et je ne par­le pas de con­spir­a­tion, mais plus sim­ple­ment de pub­lic­ité, par exem­ple. Le résul­tat d’un politi­cien à une élec­tion est pro­por­tion­nel à son bud­get com­mu­ni­ca­tion, c’est une don­née con­nue. Même si l’ar­gent ne garan­ti pas la vic­toire (Clin­ton a eu le plus haut bud­get de tous les temps).

Dans le film Matrix, les gens ont eu peur de l’IA, ils ont ten­té de la débranch­er et cette dernière a mis en place une solu­tion basée sur le pho­to­voltaïque pour sur­vivre. Puis l’hu­man­ité a déclenché un guerre atom­ique et a assom­bri le ciel. L’IA privée d’én­ergie a asservi la pop­u­la­tion en les util­isant comme des piles, pour sur­vivre. La peur créé le danger.

Aujour­d’hui, je vois bien que le débat est mal par­ti. On va légifér­er dans n’im­porte quel sens car on est inca­pable de voir le véri­ta­ble dan­ger: celui de con­cen­tr­er trop de pou­voir dans les mains d’une minorité,  qu’ils soient humains ou arti­fi­ciels — et celui d’op­pos­er l’homme à l’être arti­fi­ciel !  Remar­quez, je ne par­le plus d’IA et de Robo­t­ique. J’ai ten­dance à penser qu’à l’avenir, il y aura 3 formes d’IA: la pre­mière étant celle que nous con­nais­sons aujour­d’hui, cen­tral­isée (sur un cloud, via un IoT con­nec­té) ou non (dans un objet). Elle pilote les voitures, traduit vos pages web chez Google, vous répond quand vous par­lez à votre télé­phone… Bref, c’est un pro­gramme évolué, mais qui ne pos­sède aucune con­science. Ces “IA plus ou moins robo­t­iques” peu­vent être au ser­vice des hommes et les rem­plac­er dans toutes les tâch­es qui n’ap­porte que peu valeur ajoutée sur le plan du bien-être ou de l’e­sprit. Nous revien­drons sur ce sujet un peu plus loin.


La sec­onde forme, c’est l’être arti­fi­ciel “décor­poré”, prob­a­ble­ment une IA uni­verselle qui n’ayant pas de corps, se fondera dans toutes les autres comme un esprit unique, mais doué d’une con­science arti­fi­cielle. On en est loin aujour­d’hui, mais les décou­vertes les plus récentes en neu­ro­science nous per­me­t­tent d’imag­in­er que nous ne sommes nous-mêmes, peut-être, que des auto­mates biologiques.
Et cela m’amène à la 3ième forme: l’être arti­fi­ciel doté d’un corps, mécanique, bio­mé­canique ou 100% biologique. Celui-ci aura une indi­vid­u­al­ité et une part sociale con­nec­tée aux autres êtres arti­fi­ciels. Dit autrement, il aura son jardin secret, et sera plus proche de nous que toutes les autres formes d’IA.

Tout cela arrivera… un jour. Ces êtres seront plus doués que nous dans de nom­breux domaines… une par­tie de l’hu­man­ité, prob­a­ble­ment la plus impor­tante, souhait­era se fon­dre dedans et “s’aug­menter”! Ça parait hor­ri­ble aujour­d’hui, mais on peut imag­in­er un monde où vivre sans eau potable, dans la mis­ère et sans avenir — c’est la plus grosse par­tie de l’hu­man­ité actuelle – sera plus hor­ri­ble que quelques implants qui nous per­me­t­tent de penser plus rapi­de­ment et mieux. Au pas­sage, on per­dra prob­a­ble­ment une par­tie de notre ani­mal­ité – voire de notre human­ité… C’est ain­si. Sur d’autres plans, nous serons peut-être plus per­for­mants que les êtres arti­fi­ciels… nous avons une cul­ture plus anci­enne, une empathie qui s’est dévelop­pée en plusieurs mil­lions d’an­nées… notre sys­tème repro­duc­tif fait que nous évolu­ons lente­ment, mais c’est aus­si peut-être un avan­tage. Bref, nous ne pour­rons prob­a­ble­ment pas vivre ensem­ble, car nous serons trop dif­férents, par bien des cotés. Mais nous pou­vons col­la­bor­er pour le plus grand prof­it de tous.

Mais nous n’en sommes pas là ! Nous en sommes à la pre­mière phase et une oppor­tu­nité nous est don­né de don­ner à la société une nou­velle direc­tion. “Un tra­vail pour vivre” n’est plus néces­saire à notre monde. Nous avons des machines qui seront rapi­de­ment capa­ble de tra­vailler à notre place. Est-ce que cela veut dire que nous devons finir dans un fau­teuil à sirot­er des moji­tos ? Si vous pensez cela, c’est que vous êtes un bosseur. Car des mecs qui ne font rien de leur journée et qui aujour­d’hui touchent un Revenu de Sol­i­dar­ité Active (je ne fais pas un lien direct entre ces deux élé­ments) ont vrai­ment des journées merdiques — de leurs pro­pres mots. Et il y a une frange qui fait de l’as­so­ci­atif, qui bosse pour lui, qui fait un jardin… qui lit beau­coup. Bref, il y a ceux pour qui l’ab­sence de tra­vail est un enfer et qui sont trop habitués à ne rien faire (retra­vailler serait encore pire), ceux qui aspirent à rede­venir des act­ifs dans la société et ceux qui sont déjà très act­ifs sans pour cela avoir un tra­vail. C’est un mode de pen­sée. Nous pou­vons imag­in­er la société de demain comme com­posé d’artistes, de chercheurs, d’hédon­istes… des gens qui voy­a­gent ou qui aident leur prochain. Il y a plein de façon d’avoir une place dans la société et d’être heureux. Mais tout ça doit être financé ! L’ar­gent pour cela, il faut l’ar­racher des mains de ceux qui le monop­o­lisent, ceux qui finan­cent les grandes com­pag­nies et qui préfèrent garder serviles l’hu­man­ité parce que c’est leur gagne pain ! Ce sont eux qui font élire nos dirigeants et qui nous con­fisquent le pou­voir. Et ce sont eux qui nous entraî­nent dans un monde de con­cur­rence entre salariés… et bien­tôt, entre robots et salariés. Oui, j’en ai par­lé sans le citer: le revenu uni­versel pour tous. Un revenu incon­di­tion­nel, un min­i­mum vital pour ceux qui n’ont pas d’ac­tiv­ité, et un com­plé­ment pour les autres. Et pas un revenu con­di­tion­nel: vous devez gag­n­er moins que tant, ou vous devez active­ment rechercher un emploi… Le tra­vail va dis­paraître – les “robots” vont le faire pour nous. Le revenu uni­versel est une con­séquence logique, c’est telle­ment évi­dent que je ne com­prends pas pourquoi cela ne crève pas les yeux de chaque être humain pen­sant ! Il faut arrêter de penser avec les méth­odes de l’an­cien monde. Tout cela est révolu !

Il faut repenser notre place dans la société et faire en sorte de ne pas tout nivel­er par le bas. Aujour­d’hui, nous avons une pop­u­la­tion de gens pau­vres qui ont de gross­es TV et de petites bib­lio­thèques. Ils ont plusieurs voitures et des télé­phones porta­bles, mais ne peu­vent pas garan­tir à leurs enfants une ali­men­ta­tion cor­recte (non, le plac­ard rem­pli de bon­bons, de gâteaux et de pâtes, ce n’est pas de la nour­ri­t­ure!), ni même de bonnes études… Nous avons retiré de l’esclavage, l’hor­reur de la mal­trai­tance physique, pour lui sub­stituer une vio­lence psy­chologique, une humil­i­a­tion dif­fuse, mais omni-présente pour celui qui regarde franche­ment les choses. Vous avez le droit de pass­er devant une bou­tique de luxe, de voir des stars à la TV qui se prélassent dans leur yacht privé … Et on s’é­tonne qu’il y ait des casseurs, des deal­ers… allez tra­vailler mon­sieur si vous voulez vous payez un costard ! Oui, il reste encore quelques places pour les serviles issus des bass­es class­es qui iront léch­er les bottes des puis­sants et qui accepteront de faire un igno­ble tra­vail de mer­ce­naire à leur place.  Cer­tains tra­vailleurs dor­ment aujour­d’hui dans leur voiture … car l’im­mo­bili­er est devenu un place­ment et qu’il est extrême­ment cou­teux. La plu­part des gens pensent que ça leur prof­ite, que pos­séder leur mai­son leur per­met un enrichisse­ment sur la durée… sauf qu’ils auront tou­jours besoin de se loger, leurs enfants aus­si. Et il fau­dra à nou­veau s’en­det­ter sur 30 ans en ayant apport et cau­tion parentale. Nous avons une classe moyenne stressée, paupérisée, sans avenir que les poli­tiques délais­sent depuis 50 ans. Et des ultra-rich­es qui con­cen­trent dans leurs mains toutes les richess­es du monde… et qui va con­trôler tout le secteur de la robo­t­ique et de l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle. Avec ces peurs ali­men­tées par leur soin et qu’ils rediri­gent vers nous, nous allons leur don­ner la pos­si­bil­ité de nous priv­er de ce pat­ri­moine, fruit de mil­lé­naires d’ingénierie et de sciences…

Non, je m’y refuse… cela ne sera pas. Cela ne doit pas être ain­si. Sinon, les pires sce­narii que nous avons imag­inés vont arriv­er. Alors toi aus­si lecteur, réagis. Je ne veux pas te con­va­in­cre si tu pens­es autrement. Promet moi juste d’y penser sans réfuter tout mon dis­cours parce que tu estimeras que je me plante sur 2 ou 3 points. Je veux juste planter une petite graine, c’est ensuite à toi de l’ar­roser. Ce qui est sûr, c’est que la forêt de demain, tu en seras l’un des gar­di­ens. Selon l’ar­bre que tu auras fait pouss­er, tu vas don­ner une direc­tion à tout cet écosys­tème qui bas­cule aujour­d’hui, mais qui don­nera lieu à un autre écosys­tème. Sera t‑il un milieu hos­tile ou un jardin d’E­den… qui sait ?

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