Robotique: concevoir son propre vérin hydraulique

Les robots qu’on utilise au quo­ti­di­en pos­sè­dent le plus sou­vent des moteurs élec­triques. Mais dès que nous avons besoin de puis­sance, pour porter, creuser le sol, etc. Il faut pass­er à l’hy­draulique, voire au pneu­ma­tique. Cela con­siste à utilis­er un com­presseur, ali­men­té le plus sou­vent par un moteur ther­mique pour des raisons de puis­sance, et qui va utilis­er des verins. On par­le de vérin pneu­ma­tique quand on utilise de l’air com­primé et de vérin hydraulique quand on utilise de l’huile sous pres­sion (jusqu’à 350 bars). A savoir que les vérin élec­triques exis­tent aus­si, mais ils sont beau­coup plus lent et fonc­tion­nent comme le principe de la vis-écrou. Si vous avez un treuil élec­trique à la mai­son, ça fonc­tionne avec ce principe. Ain­si, moteur éteint, ce dernier reste “fixe” alors que l’hydraulique/pneumatique va relâcher.

Pour mieux com­pren­dre le fonc­tion­nement d’un vérin hydraulique, regardez cette courte animation:

La vidéo suiv­ante nous mon­tre com­ment con­cevoir son pro­pre vérin hydraulique:

Je me suis sou­vent demandé com­ment on pou­vait fab­ri­quer ce type d’ap­pareil – non pas que cela me sem­ble com­pliqué sur un plan tech­nique, mais j’imag­ine que ce n’est pas à la portée du pre­mier bricoleur. A cause des prob­lèmes de pres­sion, il faut un tra­vail de pré­ci­sion, dis­pos­er de joints… éviter que ça pisse l’huile dans le cas de l’hy­draulique, ne pas avoir de bulle d’air… Dans la vidéo, il part de cer­taines pièces déjà toutes prêtes – mais peu dans l’ensem­ble. Pour le tube, il refait un file­tage. Pareil pour le pis­ton qui entre dans le tube. Le but est de lui adjoin­dre un élé­ment qui fait office de joint: ain­si en met­tant la pres­sion à gauche, il par­ti­ra à droite et vice et ver­sa. Après d’autres pré­pa­ra­tions, il passe à la soudure… très pro, de belles soudures qui ne sont pas à la portée de l’a­ma­teur. Après cela, la mise en place des con­necteurs hydrauliques. A la fin, il fait des tests de force, mais pas de vitesse, c’est dommage.

Voilà, ça demande de savoir bien utilis­er un tour out­ils, de savoir faire de belle soudures, mais ça reste abor­d­able. A la fin, vous pour­rez vous con­stru­ire un Mecha façon coréenne:

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